Essai
Nouvelle parution
A. Joubert, Le cinéma des Surréalistes

A. Joubert, Le cinéma des Surréalistes

Publié le par Marc Escola

Le cinéma des Surréalistes

Alain Joubert

Michel Ciment (Préfacier), Pierre-andré Sauvageot (Illustrateur)

Date de parution : 18/05/2018
Editeur : Nadeau (Maurice)
ISBN : 978-2-86231-272-9
EAN : 9782862312729
Nb. de pages : 300 p.

 

Bunuel, Ferreri, Fields, Forman, Greenaway, Hitchcok, Kubrick, Polanski, Prévert, Renoir, Sternberg, pour ne citer que ceux-­là... S'il n'y a pas à proprement parler de cinéma surréaliste, ces réalisateurs ont reflété cependant l'état d'esprit des surréalistes. Alain Joubert a choisi de présenter dans cet ouvrage cent soixante-deux oeuvres des années vingt du siècle dernier à 2015, célèbres ou moins connues, où perce le désir de révolutionner l'entendement humain.

Les 29 photocollages en noir et blanc de Pierre­-André Sauvageot interprètent en les illustrant, les thèmes de la révolte, la subversion, l'amour fou, la passion, le merveilleux, l'onirisme, la force du mythe, l'exaltation du sacré, éros et thanatos, l'humour noir ou le non-sens, tout ce sur quoi se fondent les forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient) libérées du contrôle de la raison et en lutte contre les valeurs reçues.

Alain Joubert rejoint André Breton et le Groupe Surréaliste dès 1955 ; il participe dès lors à toutes les activités de ce groupe, jusqu'à son auto­dissolution décidée en 1969 à son initiative. Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages, nouvelles, poèmes, essais, chroniques, dont Le Mouvement des surréalistes ou le fin mot de l'histoire (2001), Une Goutte d'éternité (2007) et La Clé est sur la porte, pour le Grand Surréalisme (2016) chez Maurice Nadeau.

Voir le site de l'éditeur…

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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Les surréalistes vont au cinéma", par Guillaume Basquin.

Voici un (beau) livre qui ressemble à première vue à un catalogue savant et encyclopédique sur le « cinéma des surréalistes » comme il s’en publie régulièrement lors de telle ou telle « exposition » de films ; et puis non, il s’agit bien plutôt d’un film lui-même, en douze photogrammes-collages de Pierre-André Sauvageot, augmenté d’une bande-son due à Alain Joubert comme « commentaire » parlé.