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Appels à contributions
Cinéphilies/sériephilies 2.0

Cinéphilies/sériephilies 2.0

Publié le par Marc Escola (Source : Mélanie Boissonneau )

Appel à communications

Cinéphilies / sériephilies 2.0 : perspectives internationales

Colloque organisé par le LabEx ICCA (IRCAV + Pléiade)

8-9 juin 2017

Organisation : Mélanie Boissonneau (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3/IRCAV, Laurent Jullier (Université de Lorraine/IRCAV), Anne Hurault-Paupe (Université Paris 13/Pléiade)

Projet Labex ICCA

 

Depuis 2015, le projet Cinéphilies/sériephilies 2.0 s’est concrétisé par l’organisation d’un séminaire de recherche et d’un premier colloque en janvier 2016. Il s’agira, lors de ce deuxième rendez-vous, d’approfondir les questions déjà soulevées (l’essor de nouvelles expertises sur le cinéma et de nouvelles formes d’évaluation, de célébration, de commentaire ou d’interaction entre cinéphiles et/ou entre sériephilies, sur Internet), et d’orienter le projet vers une perspective plus internationale. Nous recherchons des communications qui analysent la situation dans un pays particulier, ou bien comparent plusieurs pays, et portent sur l’une au moins des questions suivantes :

  •  D’un pays à l’autre, comment les différences qui séparent le discours des critiques professionnels et celui des critiques « profanes » évoluent-elles à l’ère du numérique ? La cinéphilie est un phénomène mondial où Internet joue un rôle clé. Aux Etats-Unis par exemple, plusieurs critiques professionnels au chômage (sinon décédés, comme Roger Ebert) restent présents grâce à un blog. Par ailleurs, des périodiques de qualité lus dans le monde entier, comme l’Australien Senses of Cinema, n’existent que sur Internet, où se trouvent également blogs et forums d’amateurs. Une comparaison internationale et une typologie des discours permettraient donc de saisir l’évolution de la cinéphilie mondiale et les nuances entre cinéphilie amateure et professionnelle.
  •  Comment, pourquoi et pour qui les nouvelles formes de cinéphilie ou de sériephilie utilisent-elles des formes audiovisuelles telles que le pastiche, la parodie ou le re-do (qui consiste à refaire soi-même tout ou partie d’une œuvre comme les « films suédés ») ? Qu’apportent ces formes non verbales, au regard des classiques critiques écrites ?
  •  Comment la différence entre critiques amateur.e.s et professionnel.le.s s’exprime-t-elle une fois filtrée par les formats et protocoles du web ? Nous nous intéressons en particulier aux « discours parallèles » que nombre de critiques professionnels commencent à produire, sous forme de blogs notamment : comment les conventions de la critique professionnelle y sont-elles adaptées ? Que devient la déontologie de la profession ? Qu’apportent les commentaires et les échanges potentiels avec lectrices et lecteurs ?
  •  Quel est le rôle des sites web et/ou des forums cinéphiles dans le développement et la circulation des discours issus de cultures ou de communautés sous-représentées jusqu’ici dans l’espace public (nanarophiles, fans de cinéma d’exploitation, etc.) ?.

 

 

Les propositions de communication (300 mots environ) sont à envoyer au plus tard le 10  avril aux adresses suivantes :

boissonneau.m@gmail.com

laurent.jullier@univ-paris3.fr

anne_paupe@yahoo.fr