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Gradiva en co-créations 25-26 mai 2018

Gradiva en co-créations 25-26 mai 2018

Publié le par Université de Lausanne (Source : Setti Nadia)

GRADIVA EN CO-Créations

Appel à communication

25-26 mai 2018

Créer, co-créer, lire, traduire. Mythologies, généalogies et pratiques des créations

 

La création évoque souvent l'acte d'un créateur genial et unique, à l'origine de l'oeuvre dont il est l'auteur. Cette représentation divine ou sacrée escamote des pratiques de création basées davantage sur l'altérité, la relation plurielle et la dimension collective. En partant des interrogations autour des créations « au féminin » au cœur des différences sexuelles, nous souhaiterions ouvrir la réflexion du côté des co-créations qui remettent en jeu les rapports de genre (gender) ainsi que les genres (littéraires, artistiques…) de la création.

Nous invitons à approfondir la réflexion à partir de deux axes principaux : co-création et en création(s).

 

Co-création

Tout acte et processus de création comporte une relation de soi à soi-même, de même qu'une altération qui prend des formes et des figures variées, puisées dans la mémoire consciente et inconsciente, dans les imaginaires mythologiques et littéraires, les récits historiques et culturels. Ainsi peut-on définir la co-création comme processus de mise en relation, en réseau de mémoires, paroles, images.

  • En tant qu'inter-subjective la co-création convoque plusieurs identités, personnes et genres, certaines en relation généalogique (filiation, parenté, sororité, fraternité), d'autres, en relations amoureuses (couples d'écrivain-e-s et artistes).

  • De façon évidente les œuvres filmiques, architecturales, musicales, théâtrales ou éditoriales naîssent d'une multiplicité d'acteurs/trices et d'actes de création. Ainsi, les auteur-e-s sont plusieurs bien qu'ils/elles ne soient pas tous/toutes nommé-e-s dans la série autoriale de la création au même titre.

  • Comment lire et classer les œuvres à deux ou à plusieurs mains ? Par exemple ces récits collaboratifs à plusieurs plumes et voix issus des histoires racontées par l'étranger, l'exilé, le réfugié, les rescapés à l'écrivain-e scribe, traducteur-e, passeur-se.

Quelle est la dimension autorale de ces œuvres à plusieurs mains et talents ?

Comment classer ces récits solidaires ? Cette littérature pluri-autoriale ?

 

En-création

L'autre axe de cette réflexion met l'accent sur le processus plus que sur le produit fini de la création. Quand est-ce que la création commence ? Quand s'arrête-elle ? Est-ce qu'on peut véritablement fixer le commencement et la fin du livre ? De l'oeuvre artistique ? D'une performance ?

Même fini, le livre (les œuvres plastiques, le film, la composition musicale…) recommence, revit, renaît parfois métamorphosé lorsqu’il y a traduction, réécriture, reprise (adaptation filmique, novélisation, transposition picturale…).

En quoi la lecture, l'interprétation, la récriture sont une prolongation, une reprise, une recréation de l'oeuvre ?

Peut-on considérer que les carnets, les journaux, les dessins, les esquisses, les scénarios, les rush, les correspondances, sont des chantiers de l'oeuvre en création ? De quelle façon lire ces archives : sont elles des ressources, des phases de l'oeuvre « définitive » ou des actes de l'oeuvre-en-création ?


Ce colloque investit et rassemble plusieurs champs de recherche et de création : études littéraires, études artistiques (arts visuels, arts du spectacle), études de genre, études culturelles.

 

un titre, un résumé d'environ 250 mots, et une brève notice bio-biographique seront envoyés à l'adresse suivante :

gradivacolloque2018@gmail.com
avant le 7 janvier 2018 .

Les réponses seront transmises au plus tard le 25 février 2018


 

Comité d’organisation :

Maria Araujo (Université Paris Sorbonne)

Fernando Curopos (Université Paris Sorbonne)

Béatrice Rodriguez (Université Paris Creteil)

Marie Soledad Rodriguez (Université Paris 3)

Nadia Setti (Université Paris 8)

Irma Velez (Université Paris Sorbonne)


 

Comité scientifique :

Annick Allaigre (Université Paris 8)

Fernando Curopos (Université Paris Sorbonne)

Milagros Ezquerro (Université Paris 4)

Catherine Flepp (Université de Valenciennes)

Clémentine Lucien (Paris Sorbonne)

Nadia Mekouar (Université de Pau)

Michèle Ramond (Université Paris 8)

Béatrice Rodriguez (Université Paris Creteil)

Marta Segarra (CNRS, Paris 8)

Nadia Setti (Université Paris 8)

Michèle Soriano (Université Toulouse Jean Jaurès,)

Irma Velez (Université Paris Sorbonne)