Essai
Nouvelle parution
J. Derrida, La vie la mort. Séminaire 1975-1976

J. Derrida, La vie la mort. Séminaire 1975-1976

Publié le par Marc Escola

La Vie la mort.

 

Séminaire (1975-1976)

Jacques Derrida

Seuil,

coll. Bibliothèque Derrida
Date de parution 11/04/2019
24.00 € TTC
372 pages
EAN 9782021404494

 

La vie la mort est l’un des séminaires les plus féconds de Jacques Derrida. En jeu : penser la vie et la mort en vertu d’une logique qui ne poserait pas la mort comme l’opposé de la vie. La pureté de la vie n’est-elle pas, par essence, contaminée par la possibilité même de la mort puisque seul un vivant peut mourir ? interroge d’emblée le philosophe. En renversant la perspective classique, Derrida entreprend d’enseigner à ses étudiants que c’est la mort, au contraire, qui rend la vie possible.

En quatorze séances érudites et palpitantes délivrées au cours de l’année 1975-1976, Derrida déconstruit l’opposition traditionnelle entre la vie et la mort à travers des lectures multiples et délibérément pluridisciplinaires, élaborant sa pensée aussi bien au contact de la philosophie (Hegel, Nietzsche, Heidegger) et de l’épistémologie des sciences (Georges Canguilhem), que dans la confrontation à la génétique contemporaine (François Jacob) et à la psychanalyse (catégories freudiennes de pulsions de vie et de mort).

L’édition de ce séminaire inédit a été établie par Pascale-Anne Brault et Peggy Kamuf.

Voir le site de l'éditeur…

*

On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Derrida professeur", par Tiphaine Samoyault (mis en ligne le 4 septembre 2019)

Le lancement d’une « Bibliothèque Derrida » aux éditions du Seuil, destinée à accueillir l’ensemble des séminaires donnés par le philosophe à la Sorbonne, puis à l’École normale de la rue d’Ulm et à l’EHESS (deux seulement sur six avaient déjà paru), est en soi un événement. Derrida rédigeait tous ses cours et ce sont quelque 14 000 pages qu’il a laissées. S’ouvre ainsi une entreprise de longue haleine pour ses éditeurs, sous la responsabilité de Katie Chenoweth. Mais va-t-elle transformer en profondeur l’œuvre de Derrida ? À la lecture du volume inaugural, on peut se poser la question.