Essai
Nouvelle parution
Juliette Carré, Correspondances d’Alain-Fournier, Jacques Rivière et André Lhote

Juliette Carré, Correspondances d’Alain-Fournier, Jacques Rivière et André Lhote

Publié le par Université de Lausanne (Source : Editions Honoré Champion)

Compte rendu publié dans Acta fabula : "« Parce que c’était lui & parce que c’était en ce temps‑là »" par Philippe Richard.

 

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Juliette Carré, Correspondances d’Alain-Fournier, Jacques Rivière et André Lhote

Paris : Honoré Champion, collection "Littérature de notre siècle", 2018.

EAN 9782745346377.

sous-titre : Une École des Lettres à la Belle Époque

426 pages
70 EUR

Présentation de l'éditeur :

Alain-Fournier et Jacques Rivière échangent une abondante correspondance de 1904 à 1914 ; à ce premier échange se joint le peintre André Lhote, en 1907. Ces lettres, parce qu’elles sont fondées sur une amitié de jeunesse, contribuent à la formation des trois artistes. Les rencontres entre les jeunes gens ont lieu dans la classe de Rhétorique Supérieure de Lakanal où se rencontrent Rivière et Fournier, puis dans le salon bordelais du mécène Gabriel Frizeau, grand ami de Paul Claudel, où Rivière rencontre Lhote. Leurs découvertes littéraires et culturelles, représentatives d’une partie de l’offre culturelle de la période, fondent leur amitié et guident la constitution d’un réseau de sociabilités. Une fois ce cadre posé, l’on peut dégager les caractéristiques de l’amitié unissant les épistoliers. Celle-ci répond aux critères de l’amitié parfaite décrits par la tradition : elle naît entre égaux et repose sur l’échange et le partage. Mais la particularité de leur relation est d’être fondée sur une passion commune pour l’art. La nature du pacte amical influe dès lors sur le pacte épistolaire : le style de la lettre d’amitié, caractérisé par sa variété, permet des échanges critiques, des exposés théoriques et l’exercice de l’écriture littéraire. C’est pourquoi les correspondances forment une école pour les trois artistes : ils y élaborent des identités leur permettant de se positionner dans le champ artistique, des principes esthétiques vitalistes et un style propre. Leurs lettres apparaissent dès lors comme le laboratoire d’une écriture du roman, de l’essai et de la critique d’art. Leurs lettres apparaissent dès lors comme le laboratoire d’une écriture du roman, de l’essai et de la critique d’art.

Ancienne étudiante à l’université Paris-Sorbonne, Juliette Carré est agrégée de Lettres modernes et docteur en Littérature française. Elle enseigne le français en lycée en Île de France.

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