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La littérature arthurienne tardive en Europe (1270-1530) : approches comparatives (Rennes)

La littérature arthurienne tardive en Europe (1270-1530) : approches comparatives (Rennes)

Publié le par Marc Escola (Source : Christine Ferlampin-Acher)

(version française de l'appel à la suite)

Les communications pourront être en français ou en anglais

Colloque  CELLAM EA 3206 Rennes 2 - Institut Universitaire de France

Wrap-up colloquium for the LATE project (Late Arthurian Texts in Europe)

« Late Arthurian Texts in Europe (1270-1530) : comparative approaches»

Rennes 2, February1-3 2018

(CELLAM Rennes 2 ; Institut Universitaire de France)

 

The LATE project (Late Arthurian Texts in Europe) studied European Arthurian literatures between 1270 and 1530: while French production has markedly declined, the Arthurian “matter” has, on the contrary, been rather productive in, for example, the Italian, English or Iberian areas, while an Arthurian trend has developed well beyond literature to encompass arts and social practices. A series of three volumes, which gather about 80 articles, organized around languages ​​and territories, in a diachronic perspective, is to be published by the Presses Universitaires de Rennes,

The objective of this concluding colloquium is to adopt a complementary approach: by opting for a comparative perspective, its focus will be the study of late Arthurian matter—as a literary phenomenon but also as a social and transmediatic one—through the comparison of productions from different fields, linguistic or not. In addition to transmediatic approaches (comparing texts with figurative representations, for example), one might compare texts belonging to the same linguistic horizon or texts belonging to different linguistic horizons, either in diachrony or in synchrony. While comparisons between two elements can be interesting, priority will be given to more ambitious approaches involving at least three works stemming from different backgrounds.

One will privilege the following approaches:

- 1. Inter-media comparisons (texts/images, manuscripts/printed books, texts/frescoes, etc.) concerning a specific character or motif;

- 2. Intralinguistic comparisons

- 3. Multilingual comparisons.

In each of these three cases, one might adopt a genetic perspective (which in cases 2 and 3 could take the form of an intertextual approach and in case 3 address the issue of translation), but not only: the comparison of works not linked genetically will allow to highlight wider issues of cultural adaptation.

These comparisons may adopt a synchronic framework (all witnesses belonging to the same period) or not. They could encompass, for example, motifs or characters, or questions of poetics and style, or various critical approaches.

30-minute papers, either in English or in French, may be the occasion for collaborations between several specialists. Proposals should be addressed to Christine Ferlampin-Acher: christine.ferlampin-acher@univ-rennes2.fr, before June 30, 2017: title of the presentation, name of author (s), language, short bio-and-bibliography of the author(s) (100 words maximum), abstract of the paper (200 words maximum.

Colloque de clôture du projet LATE (Littérature arthurienne tardive en Europe)

 

« La littérature arthurienne tardive en Europe (1270-1530) : approches comparatives »

Rennes 2, 1-3 février 2018

(CELLAM EA 3206 Rennes 2, Institut Universitaire de France)

 

Le projet LATE (Littérature Arthurienne Tardive en Europe) a étudié les littératures arthuriennes européennes entre 1270 et 1530 : si la production en français est caractérisée par un fort déclin, la matière arthurienne a, au contraire, été plutôt productive dans les aires italiennes, anglaises ou ibériques, par exemple, tandis que se développent une mode arthurienne, dans les arts et les pratiques sociales, qui dépasse largement la littérature. Un ensemble de trois ouvrages est à paraître aux Presses Universitaires de Rennes, qui regroupent environ 80 articles, organisés autour des langues et des territoires, dans la diachronie.

 

Le colloque de clôture de ce projet se propose d’adopter une approche complémentaire : en optant pour une perspective comparatiste, il s’agira d’étudier la matière arthurienne tardive  (1270-1530) (comme phénomène littéraire mais aussi social et transmédiatique) en mettant en regard des productions appartenant à des champs différents, linguistiques ou non. Outre des approches transmédiatiques (comparaison entre des textes et des représentations figurées, par exemple), on pourra comparer des textes appartenant à un même horizon linguistique ou des textes appartenant à des horizons linguistiques différents, soit dans la diachronie, soit dans la synchronie. Si les comparaisons entre deux éléments peuvent être intéressantes, on privilégiera les approches plus ambitieuses, convoquant au moins trois œuvres, d’horizons différents.

 

On retiendra les approches suivantes :

-1.comparaisons intermédiales (textes/images, manuscrit/imprimé, textes/ fresques etc.) portant sur un personnage, un motif, précis ;

-2. comparaisons intralinguistiques

- 3. comparaisons plurilinguistiques.

Dans chacun de ces trois cas, on pourra adopter une perspective génétique (qui pourra dans les cas 2 et 3 prendre la forme d’une approche intertextuelle et dans le cas 3 poser le problème de la traduction), mais pas uniquement : la comparaison d’œuvres qui ne sont pas liées génétiquement permettra de mettre en évidence des phénomènes d’acculturation plus larges.

Ces comparaisons pourront avoir un cadre synchronique (tous les témoins datant de la même période) ou non. Elles porteront, par exemple, sur des motifs, des personnages, sur des questions de poétiques et de styles, sur des approches critiques. On accordera un intérêt particulier à l’onomastique.

 

Les communications pourront être présentées en anglais ou en français : elles seront de 30 mn et pourront donner lieu à des collaborations entre plusieurs spécialistes.

Les propositions sont à adresser à Christine Ferlampin-Acher : christine.ferlampin-acher@univ-rennes2.fr, avant le 30 juin 2017 (titre de la communication, nom de l’auteur (ou des auteurs), langue de communication, brève présentation biobibliographique de l’auteur (ou des auteurs) (1000 caractères espaces compris au maximum), résumé de la communication (2000 caractères espaces compris au maximum).