Essai
Nouvelle parution
M. Rueff, Foudroyante pitié. Aristote avec Rousseau, Bassani avec Céline et Ungaretti

M. Rueff, Foudroyante pitié. Aristote avec Rousseau, Bassani avec Céline et Ungaretti

Publié le par Université de Lausanne

Foudroyante pitié. Aristote avec Rousseau, Bassani avec Céline et Ungaretti

Martin Rueff

Mimésis éditions

ISBN : 9788869761713 — 86 p. — 10,00 €

 

L’évidence foudroyante de la pitié constitue l’objet de cet essai. De qui a-t-on pitié ? Quand ? Comment ? A quelle distance faut-il être de quelqu’un pour éprouver ce sentiment? Doit-on connaître la peine qui l’afflige pour en être frappé ? La pitié a-t-elle quelque chose à voir avec l’expression de la souffrance ou avec son empêchement ? Et si oui, peut-on avoir pitié des animaux? Ces questions quotidiennes, qui nous concernent tous, semblent avoir été écartées par la réflexion contemporaine qui préfère à la pitié toutes sortes de doubles dont elle tient à la distinguer : l’empathie (plus naturelle), la sympathie (plus universelle), le care (plus socio-politique).

Et pourtant, la pitié résiste avec la force d’une évidence vécue. Cette évidence foudroyante de la pitié constitue l’objet de cet essai. Pour l’aborder, l’auteur a suivi des maîtres anciens : Aristote, Rousseau croisent ainsi Céline et Ungaretti. On se demande en passant si une histoire littéraire et philosophique de la pitié est possible, et à quelles conditions.

Martin Rueff est professeur à l’Université de Genève où il occupe la chaire qui fut celle de Jean Starobinski. Auteur de plusieurs essais et de plusieurs livres de poésie, il est spécialiste de Rousseau et d’herméneutique. Il a contribué à l’édition des oeuvres de Claude Lévi-Strauss et de Michel Foucault dans la « Bibliothèque de la Pléiade » et s’est aussi consacré aux oeuvres de Cesare Pavese et Italo Calvino et de Jean Starobinski. Il est corédacteur en chef de la revue Po&sie (dir. M. Deguy) et président de la Société Jean-Jacques Rousseau.