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«Médium et discours» - Colloque Jeunes Chercheurs en Sciences du langage 2017 (Montpellier)

«Médium et discours» - Colloque Jeunes Chercheurs en Sciences du langage 2017 (Montpellier)

Publié le par Philippe Robichaud (Source : Laura Davis)

Colloque des Jeunes Chercheurs en Sciences du langage

« Médium et discours »

12 et 13 octobre 2017, Université Montpellier 3

http://www.praxiling.fr/colloque-jeunes-chercheurs-praxiling-2017.html

 

Appel à communications

Les doctorants en Sciences du Langage du laboratoire Praxiling (UMR 5267) de l’Université Paul-Valéry de Montpellier organisent la 10e édition du Colloque Jeunes Chercheurs (CJC 2017).

Ces journées pluridisciplinaires s’adressent aux doctorants et aux jeunes docteurs (jusqu’à trois ans après leur soutenance).

Argumentaire

Avec cette 10e  rencontre du Colloque Jeunes Chercheurs, nous proposons une réflexion autour de la question du médium et de son influence dans la production des discours.

Tout d’abord, la notion même de médium apparaît entourée d’un certain flou épistémologique. Cela soulève plusieurs questionnements quant aux emplois de ce terme que l’on retrouve dans la littérature scientifique en Sciences humaines et sociales, notamment en Info-Com et en Sciences du langage, emplois qui ne sont pas toujours univoques. Un besoin de clarification en ce sens nous semble d’autant plus urgent que, dans l’ère du numérique, la question du médium a un rôle central.

Le terme médium est défini par le Trésor de la langue française, dans son emploi en langage courant, comme « ce qui sert de support, d’intermédiaire à quelque chose », et plus précisément, dans le domaine de la sociologie de la communication, comme « moyen de transmission d’un message ». Pour clarifier cette définition, nous entendons la notion de médium à l’instar de Renucci et Belin (2010) : « est donc susceptible de devenir médium tout élément situé entre deux personnes et indispensable à la relation entre ces deux personnes ». Ainsi, l’extension de cette notion étant par nature si large, l’on peut « ériger le médium en une vaste catégorie de pensée, comprenant tout moyen, naturel ou artificiel, qui permet l’expression et la communication de la pensée : en ce sens, la voix, l’écriture, l’image, la route, le télégraphe, le signe de la main, le monument, peuvent être considérés comme autant de médiums particuliers » (ibid.). Autrement dit, il s’agit du « dispositif véhiculaire. L’organe de transmission. L’invisible support » (Debray, 1998). Dans ce cadre, nous considérons que les « (mass-)médias » ne représentent qu’un sous-ensemble bien précis des moyens de communication.

La fonction à laquelle nous nous intéressons est donc celle « du relais, de l’intermédiaire, du support » (Renucci & Belin, 2010). Comme Maingueneau le dit, « aujourd’hui on est de plus en plus conscient que le médium n’est pas un simple moyen de transport pour le discours, mais qu’il contraint ces contenus et commande les usages qu’on peut en faire » (2016). Quelles sont alors les influences sur nos discours du médium choisi pour communiquer ? Quel rôle joue-t-il dans la conception, la production et la réception de nos discours ? Et inversement, comment les usagers s’approprient-ils les médias qu’ils utilisent ?

Cette problématique pouvant être abordée sous plusieurs perspectives, nous proposons trois axes majeurs, qui pourront guider vos propositions de communication.

Axe 1. Quel est l’impact du médium sur les genres discursifs ?

Travaillée et (re)classifiée par de nombreux chercheurs en sciences du langage, parmi d’autres domaines, la notion de genres du discours est aussi floue que celle de médium. Selon les classifications diverses, les genres du discours peuvent être déterminés par plusieurs facteurs. Pour nous, les paramètres mis en place par Mikhaïl Bakhtine (1984) seront suffisants : « contenu thématique, style et construction compositionnelle ». Les genres discursifs « fusionnent indissolublement dans le tout que constitue l’énoncé, et chacun d’eux est marqué par la spécificité d’une sphère d’échange. » Les conditions situationnelles et finalités attendues évoluent grâce à une mutation constante des domaines de l’activité humaine (ibid.). Parce que les genres du discours se forment « par rapport à des lieux de production, de diffusion, et de réception dans lesquels ils s’inscrivent et qu’ils caractérisent », ils semblent dépendre du médium choisi par le producteur du texte (Beacco, 2004). Effectivement, « une transformation importante du médium modifie l’ensemble d’un genre de discours » (Maingueneau, 2016). Ces réflexions diverses sur le genre du discours soulèvent quelques questions : le médium influe-t-il la définition et la classification des genres du discours ? Comment les genres discursifs peuvent-ils changer selon le médium employé ? L’évolution incessante de l’activité humaine crée-t-elle des nouveaux genres ou refaçonne-t-elle des genres déjà connus ?

Axe 2. Quel est le rôle du médium dans l’articulation entre oral et écrit ?

Les termes écrit et oral ont souvent été employés dans les travaux en linguistique pour décrire et définir des formes « d’actualisation de la langue » (Gadet & Guérin, 2008) adhérant à des degrés différents à la norme : l’écrit serait ainsi identifié avec les actualisations correspondant au modèle standard et l’oral avec celles divergentes de ce modèle (ibid.). Cependant, une telle utilisation de ces termes témoigne de la non-distinction sous-jacente entre le plan médial (code phonique/code graphique) et le plan conceptionnel (langage parlé/langage écrit). Suivant le modèle proposé par Koch et Österreicher (2001), en croisant ces dimensions, on obtient quatre catégories plus aptes à définir les actualisations langagières : parlé phonique, parlé graphique, écrit phonique, écrit graphique. Dans ce cadre, nous posons la question du rôle du médium, volet qui semble encore peu exploré et qui gagnerait à être intégré à la réflexion dans ce domaine. Par exemple, on pourra relever des productions qui diffèrent entre elles à la fois au niveau de l’expression des contenus et dans leurs formes linguistiques tout en étant susceptibles d’être considérées comme du parlé graphique (cf. une lettre privée écrite sur papier et un courrier électronique privé). Quelle est l’influence du médium sur ces écrits ? Quel est le poids des contraintes que chaque médium impose à la production du discours ? Comment peut-on évaluer, à parité de possibilités, le choix de la part d’un sujet de tel ou tel médium ?

Axe 3. La communication est-elle configurée par le médium ?

Qu’il soit à l’oral, en écriture manuscrite ou en écriture numérique, le médium n’est pas sans effet pour son utilisateur. Nous nous intéresserons particulièrement à la notion de contexte, présente dans le modèle de Peirce (1978), qui semble préfigurer et configurer la production discursive. C’est notamment visible dans des domaines diversifiés tels que l’acquisition de l’écriture (Plane, 2006) et les réseaux sociaux (Youn, 2012). Quel qu’il soit, le médium implique toujours des règles, implicites ou non, qui permettent sa bonne utilisation et la transmission d’un message ; cependant, un phénomène notable est l’appropriation du médium par l’utilisateur. Nous parlons ici d’un détournement du médium et de ses fonctions présupposées afin d’obtenir une optimisation de celui-ci pour satisfaire des besoins propres à l’utilisateur ou à un groupe d’utilisateurs. Selon Pignier et Gobert (2014), la strate énonciative des technologies qui comprend le croisement des disciplines scientifiques ayant engendré les techniques numériques préfigure des scènes pratiques d’écriture et de lecture mais elle ne configure et ne figure pas le sens. Le cadre qu’impose le médium est-il un frein pour la liberté discursive ou à l’inverse est-il garant du bon déroulement des échanges ? Que se passe-t-il quand l’utilisateur se libère des limites posées par le médium ?

Toute proposition de communication en lien avec notre thématique de colloque sera examinée avec la plus grande attention. Nous accueillerons avec un intérêt particulier les soumissions qui se concentrent notamment sur les formes linguistiques dans les actes de communication. Les actes de ce colloque seront publiés après révision du comité scientifique.

Bibliographie :
Bakhtine, M. M. (1984). Esthétique de la création verbale. Paris : Gallimard.

Beacco, J.-C. (2004). « Trois perspectives linguistiques sur la notion de genre discursif ». Langages, 38, 109-119.

Debray, R. (1998). « Histoire des quatre M ». Les cahiers de médiologie, 6, 7-24.

Gadet, F. et Guérin, E. (2008). « Le couple oral/écrit dans une sociolinguistique à visée didactique ». Le français aujourd’hui, 162, 21-27.

Koch, P. et Österreicher, W. (2001). « Gesprochene Sprache und geschriebene Sprache. Langage parlé et langage écrit ». G. Holtus, M. Metzeltin et C. Schmitt (éds.), Lexikon der romanistischen Linguistik, 1-2, 584-627.

Maingueneau, D. (2016). Analyser les textes de communication. Paris : Armand Colin.

Peirce, C. S. (1978). Écrits sur le signe (textes rassemblés par G. Deledalle). Paris : Seuil.

Plane, S. (2004). « Médium d'écriture et écriture littéraire ». Le français aujourd'hui, 2, 153, 33-40.

Pignier, N. et Gobert, T. (2014). « Sens, supports et dispositifs. Le design des TIC en termes de dessins et de desseins ». XIXe congrès de la Société française des sciences de l'information et de la communication. Paris : L'Harmattan.

Renucci, F. et Belin, O. (2010). Manuel Infocom. Information, communication, médiologie. Paris : Vuibert.

Youn, K.-H. (2012) « [lu], groupe d’expériences textuelles. L’avant-garde dans la littérature coréenne aujourd’hui ». Poésie, 139-140, 263-269.

Modalités de soumission :

Les propositions de 500 mots maximum, bibliographie non comprise, devront être envoyées avant le 30 avril 2017 à l’adresse mail suivante : cjcpraxiling2017@gmail.com.

Les soumissions se font sous forme d'abstract anonyme en français ou en anglais, en format .doc(x) ou .pdf. Le prénom et le nom de l’auteur.e seront précisés dans le corps du mail, ainsi que l’intitulé de la communication et l’établissement de rattachement. Les propositions reçues seront examinées en double aveugle par deux membres du comité scientifique. Les résultats vous seront communiqués courant juillet 2017.

Frais d’inscription :

Les frais d’inscriptions pour les communicants s’élèvent à 70€ jusqu’au 31.08.2017 et 90€ à compter du 01.09.2017.  Ils comprennent les pauses-café et les repas de midi.

L’acquittement des frais d’inscription se fait via le site du CJC Praxiling 2017 : http://www.praxiling.fr/colloque-jeunes-chercheurs-praxiling-2017.html.

 

Comité scientifique :

en cours

 

Comité d’organisation :

Beatrice Dal Bo, Laura Davis, Jérémy Laboureau – PRAXILING (UMR 5267), Université Montpellier 3.

 

Contact : cjcpraxiling2017@gmail.com

 

Junior Researchers Symposium of Language Sciences

“Medium and discourse”

12 & 13 October 2017, Université Montpellier 3

http://www.praxiling.fr/colloque-jeunes-chercheurs-praxiling-2017.html

 

Call for Papers

 

The Language Sciences PhD students of the Praxiling research unit (UMR 5267) of the Université Paul-Valéry of Montpellier are organizing the 10th edition of the Junior Researchers Symposium of Language Sciences.

This multidisciplinary event is intended for PhD students and recently graduated researchers (up to three years after their thesis defense).

Argument

In the 10th edition of the Junior Researchers Symposium, we offer a reflection around the question of the medium and its influence in the production of discourse.

First and foremost, the notion of medium itself appears to be surrounded by a certain epistemological vagueness. This raises several questions as to the uses of this term, which we find in the scientific literature of the humanities and social sciences, particularly in the domains of Information-Communication and Language Sciences. These uses are not always unequivocal. A need for clarification appears to be even more urgent, in the digital age, inasmuch as the question of medium has a central role.

The term medium is defined by the Trésor de la langue française, for its use in common language, as “that which serves as support, intermediary to something,” and more precisely, in the domain of the sociology of communication, as “means of transmission of a message”. To clarify this definition, we discern the notion of medium in the manner of Renucci and Belin (2010): “is therefore likely to become medium every element situated between two people and indispensable to the relationship between these two people”. Thus, the extension of this notion being so wide by nature, one can “establish the medium in a vast category of thought, consisting of all means, natural or artificial, which allow for the expression and the communication of thought: in this sense, voices, writing, images, roads, telegraphs, sign languages, monuments, can all be considered as specific media” (ibid.). In other words, it is a “vehicular device. Organ of transmission. Invisible support” (Debray, 1998). Within this framework, we consider that “mass media” only represents a specific subsection of the means of communication.

The function in which we are interested is therefore the one “of relay, of mediator, of support” (Renucci & Belin, 2010). As Maingueneau affirms, “today we are more and more conscious that the medium is not just a simple means of transport for discourse, but that it constrains these contents and commands the uses that we can do with them” (2016). What then are the influences of the chosen medium on our discourses? What role does it play in the conception, production and reception of our discourses? And in return, how do users appropriate the media that they use?

As this issue is able to be addressed from several perspectives, we propose three major approaches to guide your communication proposals.

Approach 1. What is the impact of the medium on discursive genres?

Worked on and (re)classified by numerous researchers in language sciences, among other domains, the notion of discursive genres is as vague as that of medium. According to various classifications, discursive genres can be determined by several factors. For us, the parameters put in place by Mikhaïl Bakhtine (1984) are sufficient: “thematic content, style and compositional construction.” Discursive genres “fuse indissolubly in the whole which the utterance establishes, and each of them is marked by the specificity of a sphere of exchange.” The situational conditions and the expected purposes evolve thanks to the constant mutation of the domains of human activity (ibid.). Because discursive genres are formed “in relation to the places of production, of diffusion and of reception within which they fall and which they characterize”, they seem to depend on the medium chosen by the producer of the text (Beacco, 2004). Indeed, “a significant transformation of the medium modifies the whole of the discursive genre” (Maingueneau, 2016). These diverse reflections on the discursive genre raise a few questions: does the medium influence the definition and the classification of discursive genres? How can discursive genres change according to the medium used? Does the incessant evolution of human activity create new genres or does it reshape already established genres?

Approach 2. What is the role of the medium in the articulation between oral and written language?

The terms written language and oral language are often used in linguistics research works for describing and defining the forms “of actualization of language” (Gadet & Guerin, 2008) adhering to different degrees to the norm: written language would thus be identified with the actualizations corresponding to the standard model and oral language with those divergent from this model (ibid.). However, such a use of these terms is evidence of the underlying non-distinction between the medial level (phonic code/graphic code) and the conceptional level (spoken language/written language). Following the model proposed by Koch and Österreicher (2001), in crossing these dimensions, we obtain four categories which are more suitable to define linguistic actualizations: phonic spoken language, graphic spoken language, phonic written language, graphic written language. Within this framework, we ask the question of the role of the medium, component which seems to be little explored and which would be improved by being integrated into the reflection in this domain. For example, one could note the productions which differ between different media on the level of content expression and, at the same time, in their linguistics forms while being susceptible to be considered as graphic spoken language (cf. a private letter written on paper and a private e-mail). What is the influence of the medium on these written works? What is the weight of the constraints that each medium imposes on the production of discourse? How can we evaluate the choice on the part of a subject of such and such medium?

Approach 3. Is communication configured by the medium?

Whether it’s oral, hand-written or digitally written, the medium is not without impact for its user. We are particularly interested in the notion of context, presented in Peirce’s model (1978), which appears to prefigure and configure discursive production. It is particularly visible in diversified domains such as the acquisition of writing (Plane, 2006) and social networks (Youn, 2012). Whatever it may be, the medium always implies some rules, implicit or not, which enable its proper use and the transmission of a message; however, a significant phenomenon is the appropriation of the medium by its user. Here, we are speaking of a diversion of the medium and of its presupposed functions to optimize the medium in order to satisfy the user’s or group of users’ own needs. According to Pignier and Gobert (2014), the enunciative level of technologies, which includes the interplay of scientific disciplines which caused the digital techniques, prefigures the practical scenes of writing and reading but it does not configure nor feature meaning. Is the setting that the medium imposes an obstacle for discursive liberty or, conversely, does it guarantee the proper continuity of exchanges? What happens when the user frees him/herself from the limits imposed by the medium?

All communication proposals in line with our symposium theme will be examined with the greatest attention. We welcome with particular interest submissions which concentrate specifically on linguistic forms in communication acts. The symposium proceedings will be published after revision by the scientific committee.

Bibliography:

 

Bakhtine, M. M. (1984). Esthétique de la création verbale. Paris : Gallimard.

Beacco, J.-C. (2004). « Trois perspectives linguistiques sur la notion de genre discursif ». Langages, 38, 109-119.

Debray, R. (1998). « Histoire des quatre M ». Les cahiers de médiologie, 6, 7-24.

Gadet, F. et Guérin, E. (2008). « Le couple oral/écrit dans une sociolinguistique à visée didactique ». Le français aujourd’hui, 162, 21-27.

Koch, P. et Österreicher, W. (2001). « Gesprochene Sprache und geschriebene Sprache. Langage parlé et langage écrit ». G. Holtus, M. Metzeltin et C. Schmitt (éds.), Lexikon der romanistischen Linguistik, 1-2, 584-627.

Maingueneau, D. (2016). Analyser les textes de communication. Paris : Armand Colin.

Peirce, C. S. (1978). Écrits sur le signe (textes rassemblés par G. Deledalle). Paris : Seuil.

Plane, S. (2004). « Médium d'écriture et écriture littéraire ». Le français aujourd'hui, 2, 153, 33-40.

Pignier, N. et Gobert, T. (2014). « Sens, supports et dispositifs. Le design des TIC en termes de dessins et de desseins ». XIXe congrès de la Société française des sciences de l'information et de la communication. Paris : L'Harmattan.

Renucci, F. et Belin, O. (2010). Manuel Infocom. Information, communication, médiologie. Paris : Vuibert.

Youn, K.-H. (2012) « [lu], groupe d’expériences textuelles. L’avant-garde dans la littérature coréenne aujourd’hui ». Poésie, 139-140, 263-269.

 

Submission guidelines:

Proposals of 500 words maximum, bibliography not included, must be submitted before April 30, 2017 to the following e-mail address: cjcpraxiling2017@gmail.com.

The submissions are to be made in the form of an anonymous abstract in French or in English, in .doc(x) or .pdf format. The first and last name of the author must be specified in the body of the e-mail, as well as the title of the communication and his/her institutional affiliation. The submissions will undergo a double-blind examination by two members of the scientific committee. The results will be distributed to you in July 2017.

 

Registration fees:

The registration fees for communicating authors is 70 euros until August 31, 2017 and 90 euros starting from September 01, 2017. This fee includes lunch and coffee breaks for both days.

The payment of the registration fee is to be made via the CJC Praxiling 2017 website:

http://www.praxiling.fr/colloque-jeunes-chercheurs-praxiling-2017.html.

 

Scientific committee:

to be determined

 

Organizing committee:

Beatrice Dal Bo, Laura Davis, Jérémy Laboureau - PRAXILING (UMR 5267), Université Montpellier 3.

 

Contact: cjcpraxiling2017@gmail.com