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Site Flaubert: publications récentes

Site Flaubert: publications récentes

Publié le par Université de Lausanne (Source : Yvan Leclerc)

Référence bibliographique : Site Flaubert: publications récentes, Centre Flaubert, 2018. EAN13 : 21043345.


Publications récentes sur le site Flaubert

 

ÉDITIONS

Atsuko Ogane a transcrit et présenté quatre dossiers de notes inédites ou partiellement inédites de Flaubert:
Notes sur les Psaumes (1846-1847)
http://flaubert.univ-rouen.fr/manuscrits/psaumes.php 
Notes sur la Bibliothèque orientale de Barthélemy d’Herbelot de Molainville (vers 1849)
http://flaubert.univ-rouen.fr/manuscrits/dherbelot.php 
Notes sur «Le Songe de Scipion» (vers 1860-1861).
http://flaubert.univ-rouen.fr/manuscrits/songe_scipion.php 
Notes sur Cicéron, «De Natura deorum».
http://flaubert.univ-rouen.fr/manuscrits/ciceron.php


Dans le cadre d’un mémoire de Master 1 de Lettres modernes, des étudiant.e.s de l’université de Rouen Normandie ont transcrit pour le site Flaubert, avec une méthode dite «semi-diplomatique» (en relevant les ratures et les ajouts mais sans respecter la disposition de la page), plusieurs manuscrits des oeuvres de jeunesse: 

Chronique normande du Xe siècle (mai 1836)
Manuscrit numérisé sur GallicaTranscription par Joséphine Gehan
La Femme du monde (juin 1836)
Manuscrit numérisé sur GallicaTranscription par Tristan Guiot
BibliomanieLe Colibri, 12 février 1837
Manuscrit numérisé sur GallicaTranscription par Joséphine Gehan
Fac-similé du texte imprimé: page 1page 2 (coll. Bibliothèque municipale de Rouen). Transcription du texte imprimé
Rêve d’enfer (mars 1837)
Manuscrit numérisé sur GallicaTranscription par Joséphine Gehan
Une leçon d’histoire naturelle. Genre commisLe Colibri, 30 mars 1837
Manuscrit numérisé sur GallicaTranscription par Joséphine Gehan
Fac-similé du texte (coll. Bibliothèque municipale de Rouen). Transcription du texte imprimé
Agonies (20 avril 1838)
Manuscrit numérisé sur GallicaTranscription par Tristan Guiot
La danse des morts (15 mai 1838)
Manuscrit numérisé sur GallicaTranscription par Joséphine Gehan
Ivre et mort (15 juin 1838)
Manuscrit numérisé sur GallicaTranscription par Joséphine Gehan
Smar [Smarh] (14 avril 1839)
Manuscrit numérisé sur GallicaTranscription par Camille Clément-Le Roux
[Souvenirs, notes et pensées intimes 1840-1841], retitré [Cahier intime 1840-1841] dans l’éd. de la Pléiade
Manuscrit numérisé sur GallicaTranscription par Joséphine Gehan
 

ARTICLES

François Lapèlerie, «Thomas Edward Lawrence, traducteur manqué de Salammbô: fraternité d’armes», site Flaubert, 2018
http://flaubert.univ-rouen.fr/article.php?id=58

Alain Corbellari, «Flaubert philologue», octobre 2017, en ligne sur le site Flaubert, section «Études critiques»
http://flaubert.univ-rouen.fr/article.php?id=53
Résumé
La «méthode» dont Flaubert se réclame sans cesse porte un nom au XIXe siècle: c’est (davantage encore que la «méthode historique») la philologie, dont les principes, en France, sont posés à la même époque par Ernest Renan, dont Flaubert est l’ami. On rééxamine donc ici d’une part le goût de Flaubert pour l’enquête historique et archéologique, d’autre part ses revendications de méthode et les conséquences de celle-ci dans l’élaboration de son esthétique littéraire.

Éric Le Calvez, «Par les champs et par les grèves: genèse de la visite à Amboise», 2017.
http://flaubert.univ-rouen.fr/article.php?id=54
Cette étude génétique de la visite du château d’Amboise que font Flaubert et Du Camp le 2 mai 1847 (publiée grâce aux clichés du manuscrit pris chez Pierre Bergé avant la vente des 8-9 novembre 2016 à l’Hôtel Drouot) revient sur les notes du carnet de Flaubert puis sur le passage à la rédaction dans le manuscrit, rédaction qui montre que l’écriture de l’épisode correspond bien à ce que déclarait l’écrivain à Louise Colet à propos de Par les champs et par les grèves: «C’est la première chose que j’aie écrite péniblement.» Pas pour tous les passages cependant; certains ont été bien plus problématiques que d’autres, comme le caractère de la Touraine et la représentation de la chapelle Saint-Hubert.

Éric Le Calvez, «Le château de Chenonceau dans Par les champs et par les grèves», 2017.
http://flaubert.univ-rouen.fr/article.php?id=55
Flaubert et Du Camp visitent le château de Chenonceau le 3 mai 1847, après être allés dans son parc la veille au soir fumer des pipes sous la pluie. C’est le dernier des châteaux du Val de Loire dont Flaubert raconte la visite dans le premier chapitre de Par les champs et par les grèves, et c’est aussi celui qu’il a préféré. Cette étude génétique s’attarde sur les (rares) notes prises par Flaubert sur place puis sur les manuscrits des descriptions de tableaux puisque, à la différence des autres visites de châteaux, Flaubert est bien plus intéressé ici par les peintures que par la topographie même; on verra combien il a peiné sur certains passages, même s’ils ne sont pas nombreux.