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Du rayonnement des littératures africaines. 30 ans de création et de pensée (revue Cinétismes)

Du rayonnement des littératures africaines. 30 ans de création et de pensée (revue Cinétismes)

(English Version below)

Appels à articles Revue Cinétismes n°4 - Spécial, décembre 2024 

(ISSN-L 2791-2981/ EISSN 2791-2973)

Du rayonnement des littératures africaines. 30 ans de création et de pensée

Ce nouvel appel à articles vise à mettre en lumière le renouvellement des littératures africaines sous l’angle de la création esthétique et de l’évolution de la pensée, et l’émergence de nouvelles figures littéraires issues des webtechnologies.

En outre, l’écosystème numérique a permis l’éclosion d’une expression militante et citoyenne jamais observée jusque-là. Longtemps réduits au silence ou à une parole censurée, bon nombre d’acteurs ont enfin trouvé par ce canal le terrain privilégié de déploiement d’une expression libre, sans filtre et porteuse de nouveaux espoirs. Par ailleurs, que ce soit sur un terrain politique, économique, culturel, etc., on est en droit de faire écho à une sorte de néo-révolution cybernétique qui cristallise de forts enjeux. En tout état de cause, il est digne d’intérêt de citer entre autres parmi ces figures émergentes et de plus en plus célèbres :

  • des  cyberactivistes,   à l’instar de Nathalie Yamb (Cameroun), Kemi Seba (Mali)… ou encore Mwazulu Diyabanza (Congo) ;
  • des webpolitiques : Ousmane Sonko (Sénégal); Alaa Salah (Soudan)… ;
  • des e-entrepreneurs : Rebecca Enonchong (Cameroun) ; Lual Mayen (Soudan) ;
  • des cyber-environnementalistes : Gabriel Klaasen (Afrique du Sud) ; Ahmed Elhadj Taieb (Tunisie) ; Vanessa Nakate (Ouganda) ;
  • des cyber-économistes : Kako Nubukpo (Togo) ; Felwine Sarr (Sénégal) …;
  • des militaires 2.0 : Ibrahim Traoré (Burkina Faso) ; Hassimi Goita (Mali) ; général AbderrahmaneTiani (Niger)… ;
  • des influenceur-se-s 2.0 : Biscuit de mer (Cameroun) ; général Makosso (Côte d’ivoire), etc.

Il y a un peu plus de 30 ans, de mémoire, le vent de la démocratie soufflait au sein de la plupart des pays africains avec sa cohorte de libertés. À la faveur de cette évolution, la parole publique se libère et, avec elle, de nouveaux modes de pensées et de styles d’expression émergent.

L’avènement de la démocratie succède en réalité à la période post-coloniale. Le renouvellement de la pensée va s’appuyer essentiellement sur des revendications sociales et politiques, à la charnière de ces deux époques. L’époque post-coloniale peut être empiriquement située à partir des indépendances (autour des années 1960) jusqu’à avant l’avènement de la démocratie. L’époque d’émergence démocratique commencerait à la fin des années 1989 jusqu’à nos jours.

La période postcoloniale se caractérise par un sentiment conflictogène grandissant vis-à-vis de la présence du Colon. Sur cette base, il se met en place une résistance pour chasser l’oppresseur colonial. Cette résistance est polydimensionnelle, à la fois politique, sociale et intellectuelle. Les luttes d’indépendance reprises en chœur dans les littératures des colonies françaises ont rendu ainsi fascinant l’apport esthétique de nombreux auteurs, entre autres, Léopold Sédar Senghor (Sénégal), Ahmadou Kourouma (Côte d'Ivoire), Ousmane Sembène (Sénégal), Sony Labou Tansi (République démocratique du Congo), Tchicaya U'Tam'si (République du Congo), Aminata Sow Fall (Sénégal), V-Y Mudimbe (République démocratique du Congo), Chinua Achebe (Nigéria), Ferdinand Oyono (Cameroun), Mongo Beti (Cameroun), Anton Whilhelm Amo (Ghana) ; Nelson Mandela (Afrique du Sud), Wole Soyinka (Nigéria), Tsitsi Dangarembga (Zimbabwe); Yvone Vera (Zimbabwe); Ngũgĩ wa Thiong'o (Kenya), Kossi Efoui (Togo), etc.. La plupart de ces auteurs et autrices sont des personnalités politiques dont la littérature sert de propagande positive ou négative vis-à-vis de l’administration coloniale régente. La période postcoloniale est une période scellée par de nombreux accords coloniaux entre la nouvelle élite africaine et l’ancien pouvoir colonial, dans le grand secret du peuple. D’abord célébrée, cette nouvelle élite africaine va reproduire une gestion coloniale ; à raison, puisque c’est le seul système de gouvernance auquel cette élite a été confrontée. Pour la plupart, c’est un système de parti unique qui prévaut. Ceci est d’ailleurs normal et accepté par le peuple puisque les grandes figures de ces partis sont souvent des personnages emblématiques de la révolution des indépendances.

 L’expression des libertés dites démocratiques donne lieu à de violentes répressions ainsi qu’à de nombreux exils. Inhabitués de la contradiction et de l’opposition, les nouveaux dirigeants africains sont confrontés à la critique d’eux-mêmes et de leurs gouvernances. Autorisées à exercer leurs libertés démocratiques, de nombreuses défections par des caciques du bureau politique au pouvoir auront lieu sur fond de déclaration de guerre (coup d’État) ou tout simplement d’assassinats ; des activistes vont naitre…

 L’arrivée d’Internet et des médias sociaux dans la foulée va créer un véritable bouleversement opérationnel et pratique, notamment en termes de nouvelles formes de révolution citoyennes, avec des répercussions mondiales (facilités de mobilisation … de conscientisation). Les évènements récents au Mali, Burkina Faso… et au Niger sont d’une actualité brûlante. L’on est passé sans transition d’une littérature d’inspiration coloniale, puis nationaliste, à panafricaniste. De nouveaux modes de pensées et formes d’expression de la pensée sont impulsés par la puissance numérique à travers les canaux optimisés de médiatisation sociale (TikTok, Facebook, WhatsApp, Instagram…).

 De proche ou de loin, l’on voit bien que les modes de discours et d’expression s’adaptent à l’actualité (biens mal-acquis ; rapatriement des objets d’art africains ; revue des accords coloniaux, changement des gouvernants africains jugés dévoués aux intérêts de l’ancienne puissance coloniale, question de la parité monétaire, Droits de l’homme, Djihadisme dans le Sahel, le climat, etc.). C’est à la fois une vision sociale, économique, culturelle et politique d’émancipation.

 Le renouvellement des modes esthétiques de littérature et d’affirmation de la pensée africaine contemporaine va ainsi se réadapter grâce à Internet et permettre aux auteurs d’être beaucoup plus efficaces. La littérature cyberactiviste est ainsi portée par diverses voix du/sur le Continent, parmi les plus en vue, celles :

  •  des écrivains et écrivaines : Patrice Nganang (Cameroun); Léonora Meano (Cameroun) ; Sabelo Ndlovu-Gatsheni (Zimbabwe), Fatou Diome (Sénégal) ; Alain Mabanckou (franco-congolais) ;
  • et des philosophes : Kwasi Wiredu (Ghana) ; Kwame Anthony Appiah (Ghana); Ali Benmakhlouf (franco-marocain); Souleymane Bachir Diagne (Sénégal) ; Nadia Yala Kisukidi (franco-congolaise) ; Jean-Godefroy Bidima (Cameroun) ; Achille Mbembe (Cameroun), etc.

 Au fur et à mesure que ce réveil nationaliste prend d’assaut les réseaux et médias sociaux, l’on assiste aussi à une polémisation des émotions, consubstantielle à un emboitement de représentations positives ou négatives présentes dans la/les mémoire(s) individuelles/collectives.

 « Nombreux/ses sont les écrivains et écrivaines, ainsi que le précise Jean-Pierre Cléro (2000 : 245- 246), auteurs et autrices de mémoires, de nouvelles, de romans qui ont mis en scène une perception [de la littérature africaine, c’est nous qui le précisons], soit parce qu’elle était particulièrement belle ; soit parce qu’elle rappelait à l’improviste une autre perception, séparée d’elle par plusieurs décennies et faisait vibrer l’intervalle de toute une série d’affects et de représentations […] ; soit enfin, comme si elle était le point de départ ou le point d’arrivée d’une longue quête affective qui ne parvenait à trouver sa vérité que dans l’acte même de se représenter cette perception ou de la narrer. »

 La tâche qui se dessine devant nous désormais est de brosser un état des lieux de ce rayonnement en termes de création et de pensée. Il s’agit de rendre compte de la résonance des littératures africaines contemporaines (perception ; sens commun ; espace ; fiction ; critique de la subjectivité) et les horizons qu’elles redessinent à divers plans (humain, épistémologique, didactique, opérationnel, etc.).

Structure de l’ouvrage

Les propositions sont subordonnées aux axes suivants, sans pour autant y être limitées :

  • Littératures africaines (formes esthétiques, état des lieux, nouvelles valeurs, auteurs, etc.)
  • Spécialistes du monde francophone et au-delà (auteurs, critiques et éditions)
  • Dynamique des langues/discours dans l’espace africain (pratiques technodiscursives, traduction, interactions, collages, poétique numérique; cyberlittérature)
  • Varia

Les articles
Les articles soumis doivent être inédits, et, selon la langue principale de communication, seront précédés d’un résumé en anglais ou en français (8 lignes max.) et de mots-clés (5 lignes max.). Les mots du titre ne doivent pas apparaître comme mots clés.

La revue accepte deux types de contribution :

  • des articles courts, tels que des comptes rendus d’expérience qui ne dépasseront pas 10 pages. Ceux-ci ont un rôle informatif, et peuvent donner une photographie contextualisée de pratiques innovantes. Ils peuvent également exprimer un point de vue, un témoignage ou une prise de position, matière à débat, etc.
  • Des articles longs, traitant de questions plus théoriques ou générales. Les articles de synthèse ou communications de résultats de recherches doivent rendre compte d’un travail original et faire preuve de rigueur scientifique dans un langage clair et accessible.

Le protocole de rédaction est accessible sur le site web de la revue : https://www.revue- cinetismes.com/ ou auprès du secrétariat de la revue.

Les auteurs sont responsables de l’exactitude de leurs références et citations.

Calendrier

  • Lancement de l’appel :                                           mars 2024
  • Date limite de soumission des articles :                2 août 2024
  • Notification d’acceptation aux auteurs :                15 septembre 2024
  • Date limite de réception des articles corrigés :      10 octobre 2024
  • Parution du dossier thématique :                           décembre 2024
  • Parution du dossier varia :                                   septembre 2024

Coordination du numéro

  • Faty-Myriam MANDOU AYIWOUO (Université de Douala, Cameroun)
  • Jean-Pierre FEWOU-NGOULOURE (Université Lyon 3/Toulouse, France)
  • Hugues AZÉRAD (Magdalene College, Université de Cambridge, Royaume Uni)

Comité scientifique et de lecture

Charles Forsdick (Murray Edwards College, Université de Cambridge, Royaume Uni), Alioune Sow (Université de Floride, Gainsville, USA), Emmanuel Ndour (Université du Witwatersrand, Johannesbourg), Alda Flora Amabiamina (Université de Douala, Cameroun), Assanvo Amoikon Dihye (Université Félix Houphouët-Boigny-Abidjan, Côte d’Ivoire), Sihame kharroubi (Université de Tiaret, Algérie),  Dior  Harouna  (UCAD-Dakar,  Sénégal),  Yaya   MountapmBeme   (Université   de Maroua, Cameroun), Njutapwoui Aboubakar Sidi (Université de Maroua, Cameroun), Mbarga François (Université de Yaoundé 1, Cameroun), Charles Sylvain Eloundou Mvondo (Université de Dschang, Cameroun), Olivia Nga (Université de Douala, Cameroun), Edouard Djob  Likana (Université de Douala, Cameroun), Ferdinand Njoh Kome (Université de Douala, Cameroun) 

Contact - Secrétariat : revuecinetismes@gmail.com (Dossier Thematique) ; varia.cinetismes@gmail.com (Varia)

Frais d’insertion   

  • Les frais de publication/ insertion ne sont payés qu’après acceptation de l’article par les experts commis à l’instruction.
  • Montant: 50.000F CFA (90 euro)

English Version

 Call for Articles: Journal Cinétismes n°4- Special issue December 2024 (ISSN-L 2791-2981/ EISSN 2791-2973)

THE GLOBAL INFLUENCE OF AFRICAN LITERATURE: CELEBRATING 30 YEARS OF CREATION AND THOUGHT

 This new call for papers of Cinétismes aims to highlight the renewal of African literature in terms of aesthetic creation and evolution of thought, and the emergence of new literary figures born of web technologies.

 In addition to this, the digital ecosystem has given rise to an unprecedented level of militant and civic expression. Long reduced to silence or subjected to censorship, many actors have at last found this channel to be a privileged medium for unfettered, unfiltered expression which are becoming harbingers of new hope. Whether it be in the political, economic or cultural spheres, we are witnessing a cybernetic neo-revolution that is crystallizing high stakes. In any case, it is worth mentioning among these emerging and increasingly famous figures:

  •  cyberactivists, such as: Nathalie Yamb (Cameroon), Kemi Seba (Mali), Mwazulu Diyabanza (Congo);
  • webpoliticians: Ousmane Sonko (Senegal); Alaa Salah (Sudan)... ;
  • e-entrepreneurs: Rebecca Enonchong (Cameroon); Lual Mayen (Sudan);
  • e-environmentalists: Gabriel Klaasen (South Africa); Ahmed Elhadj Taieb (Tunisia); Vanessa Nakate (Uganda);
  • cyber-economists: Kako Nubukpo (Togo); Felwine Sarr (Senegal) ...;
  • military    2.0:    Ibrahim   Traoré    (Burkina   Faso);    Hassimi    Goita    (Mali);    General AbderrahmaneTiani (Niger)... ;
  • 2.0 influencers: Biscuit de mer (Cameroon); General Makosso (Ivory Coast), etc.

 Just over 30 years ago, the winds of democracy blew across most African countries, bringing with it a host of freedoms. As a result, public speech became freer and, with it, new modes of thought and styles of expression emerged.

 The advent of democracy was in fact the successor to the post-colonial period. At the crossroads of these two eras, the renewal of thought was essentially based on social and political demands. The post-colonial period can be empirically situated from independence (around the 1960s) to before the advent of democracy. The era of democratic emergence would begin in the late 1989s and continue to the present day.

 The task now before us is to take stock of this influence in terms of creation and thought. The aim is to give an account of the resonance of contemporary African literatures (perception; common spaces; space; fiction; critique of subjectivity) and the horizons they can redraw on various levels (human, epistemological, didactic, operational, etc.).

Structure of the Special issue

We welcome proposals that should be exploring, including but not limited to, the following axes:

  •  African literatures (aesthetic forms, state of the art, new values, authors, etc.)
  • Specialists from the French/English-speaking world and beyond (authors, critics and publishers)
  • Dynamics of language/discourse in the African space (technodiscursive practices, translation, interactions, collages, digital poetics; cyberliterature)
  • Varia

The articles

The submitted articles, depending on the main language of communication, must be preceded by an abstract in English or French (8 lines max.) and keywords (5 lines max.). Words in the title should not appear as keywords.

The journal accepts two types of contribution:

 short articles, such as personal or journalistic accounts, not exceeding 10 pages. These need to have an informative role, and can provide a contextualized snapshot of innovative practices. They can also express a point of view, a testimonial or a position open to debates, etc. long articles, dealing with more theoretical or general issues, should not exceed 15 pages. Review articles or presentations of research results should reflect original work and scientific rigor in clear, accessible language.

 The editorial stylesheet is available on the journal's website: https://www.revue-cinetismes.com/ or from the journal's administrator.

Timetable

  • Deadline for submission of articles:                     02 August, 2024
  • Notification of acceptance of article to authors: 15 September, 2024
  • Deadline for receipt of corrected articles:           10 October, 2024
  • Publication of Journal special issue:                     December 2024
  • Publication of Journal Varia :                                September 2024

Special Issue Editors

  • Faty-Myriam MANDOU AYIWOUO (University of Douala, Cameroon)
  • Jean-Pierre FEWOU-NGOULOURE (University of Lyon 3/Toulouse, France)
  • Hugues AZÉRAD (Magdalene college, University of Cambridge, United Kingdom)

Scientific committee

Charles Forsdick (Murray Edwards College, University of Cambridge, United Kingdom), Alioune Sow (University of Florida, Gainsville, USA), Emmanuel Ndour (University of the Witwatersrand , Johannesburg ); Alda Flora Amabiamina (University of Douala, Cameroon); Assanvo Amoikon Dihye (Université Félix Houphouët-Boigny-Abidjan, Ivory Coast), Sihame kharroubi (University of Tiaret, Algeria), Dior Harouna (UCAD-Dakar, Senegal), Yaya Mountap-Beme (University of Maroua, Cameroon), Njutapwoui Aboubakar Sidi (University of Maroua, Cameroon); Mbarga François (University of Yaoundé 1, Cameroon); Charles Sylvain Eloundou Mvondo (University of Dschang, Cameroon); Olivia Ngah (University of Douala, Cameroon), Edouard Djob Likana (University of Douala, Cameroun) Ferdinand Njoh Kome (University of Douala, Cameroon)

Contact - Secretariat : revuecinetismes@gmail.com (Thematic Files) ; varia.cinetismes@gmail.com (Varia)

Publication or Insertion Fees:
-          Publication or insertion fees are paid only after the article has been accepted by the reviewers.
-          Amount: 50,000 CFA francs (90 euros)

Sources

Appiah A., Mangeon A. (2018), Du « moment africain » à « l’afropolitanisme » contemporain, Dynamiques                            actuelles         des         littératures         africaines,         pp.         47-59, URL :https://https://www.cairn.info/dynamiques-actuelles-des-litteratures-africaines-- 9782811119829-page-47.htm, consulté le 11 septembre 2023 à 12 heures 57 minutes.

Boulaga, Fabien Eboussi (2000), La Crise du Muntu, Présence africaine.

Cléro J-P. (2000), Théorie de la perception. De l’espace à l’émotion, L’interrogation philosophique, Puf.

Ducournau C. (2022), Patrice Nganang, « homme-numérique » à la croisée du littéraire et du politique, URL : https://journals.openedition.org/coma/8685, consulté le 29 août 2023 à 4heures 27minutes.

Garnier, X. (2022), Ecopoétiques africaines, Une expérience décoloniale des lieux, Karthala.

Koffi Anyinefa, Cahiers d’études africaines, 191 | 2008, section « Le scandale Beyala », sur le site Etudesafricaines.revues.org, 26 septembre 2008 (consulté le 9 juin 2014).

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(2021), L'autre langue des femmes, Grasset.

Nganang, P. (2006), Dernières nouvelles du colonialisme, Vents d’ailleurs.

Nganang, P. (2018), La Révolte anglophone. Essais de liberté, de prison et d’exils, Teham.

Paveau, A-M. (2015), « L’intégrité des corpus natifs en ligne. Une écologie postdualiste pour la théorie du discours », Cahiers de praxéma1que 59, p. 65-90.

Sarr, F. (2016), Afrotopia, Philippe Rey

Tansi, Sony Labou (2015), Encre, sueur, salive et sang, Seuil. Tonda, Joseph (2015), L'Impérialisme postcolonial, Karthala.

Tonye A.J., Ondoua Biwole V. M., Mandou Ayiwouo F., Ngodgi Tcheudjou L. (2024), Influenceur ou influenceuse, une position socio-numérique en débat. Regard des sciences du langage et des SICs, Connaissances et Savoirs, Paris.

Ces figures de l’activisme en Afrique, URL : https://www.makers.africa/ces-figures-de-lactivisme-en Afrique-1-3/, consulté le 11 septembre 2023 à 10 heures 03 minutes.

Jeune      Afrique      [en      ligne],      Qui      sont      les      webactivistes      africains ?,      URL : https://www.jeuneafrique.com/376230/economie-entreprises/qui-sont-les-webactivistes- africains/, consulté le 11 septembre 2023 à 11 heures 44 minutes.